La DMLA, dégénérescence maculaire liée à l’âge, fait partie des maladies de l’œil très souvent rencontrées. Si aucun remède n’existe pour en guérir, il est en revanche important de la détecter au plus tôt pour en ralentir l’évolution.
S’il est considéré normal de perdre en acuité visuelle en avançant dans l’âge, le suivi régulier de la vision chez un l’ophtalmologue se révèle essentiel. En effet, derrière une diminution de la vision, peut aussi se cacher la maladie. C’est le cas avec la DMLA. Celle-ci correspond à une altération de la macula, c’est-à-dire à la zone centrale de la rétine. Les conséquences, à terme, peuvent être la perte de la vue.
Aucun traitement définitif n’étant disponible, la détection est donc essentielle. Les premières apparitions de dégénérescence sont observables lors de l’examen du fond de l’œil réalisé par le médecin, avant même d’en ressentir les signes au quotidien.
Les principaux symptômes sont la gêne visuelle ou la nécessité d’un éclairage intense pour y voir. Les traitements proposés sont aujourd’hui destinés à ralentir l’évolution de la maladie, avec des efficacités prouvées, notamment grâce à la prise de compléments alimentaires spécifiques.
Deux formes de DMLA
Deux formes de DMLA sont observées :
- La DMLA sèche, dont le développement est progressif ;
- La forme humide, dont l’évolution est plus rapide.
Dans le premier cas, l’évolution de la maladie se fait sur près de 10 ans, assurant une bonne acuité visuelle durant cette période, tout en éprouvant quelques difficultés à discerner les détails.
La DMLA humide peut, elle, donner lieu à la formation d’œdèmes, provoqués par l’apparition de vaisseaux anormaux dans la zone maculaire. La dégradation visuelle se traduit notamment par la déformation des lignes droites, la perte des contrastes ou la présence d’une tache sombre centrale dans le champ visuel.